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jean-yves le gallou - Page 92

  • Feu sur la désinformation... (24)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 :  Immigration et délinquance, bobard sur France 2.

    • 2 :  Le zapping d’I-Média.

    • 3 :  L’emprunt russe de Marine le Pen, le faux scandale.
    • 4 :  Le Bobard d’or.
    • 5 :  Libération, cachez moi ce salut nazi que je ne saurais voir.
    • 6 :  Mésinformation sur France 2, visite du général Al-Sissi.

    • 7 :  L’Express, à la pointe de l’anti-racisme.

     

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  • Comment arrêter toute immigration nouvelle ?...

    Nous reproduisons ci-dessous l'intervention de Jean-Yves Le Gallou aux Assises de la remigration, qui se sont déroulées le 15 novembre 2014 à Paris.

    Immigration.jpg

    Remigration : comment arrêter toute immigration nouvelle ?

    1-Une bonne nouvelle : chaque année des immigrés repartent volontairement (pour différents motifs : études, emplois, soins, famille, retour au pays). Les chiffres de ces retours sont mal connus mais ils sont de l’ordre de quelques dizaines de milliers par an.

    2-Ce qui signifie que l’arrêt de toute immigration nouvelle serait déjà le début de la remigration.

    3-Cela paraît simple, cela s’appelle « l’immigration zéro » : une proposition au cœur du programme RPR des années 1990 ou, sous une variante atténuée, du programme présidentiel de Marine Le Pen en 2012 projetant de limiter les entrées à 10.000.

    4-Cela paraît simple mais c’est très difficile.

    5-Le débat politique tourne autour de la révision ou mieux de la dénonciation des Accords de Schengen. C’est bien mais, au-delà des effets de manche, c’est loin d’être suffisant. Les étrangers qui obtiennent des titres de séjour les obtiennent par des décisions de l’administration française.

    6-Quelques chiffres sur 2013 : provisoires mais officiels (source : ministère de l’Intérieur):

    • demandeurs d’asile : 65.894 demandes ;
    • titres de séjour délivrés en France métropolitaine : 203.996.

    Là est le nœud du problème : la moitié des entrées au séjour régulier le sont pour des motifs familiaux (93.173) et bénéficient principalement à des enfants (auxquels il faut ajouter 3918 étrangers entrés mineurs) et à des jeunes femmes, étrangères souvent épousées dans le pays d’origine et accédant ainsi au territoire français. C’est l’immigration nuptiale. C’est la bombe démographique à retardement, le moteur du Grand Remplacement.

    7-C’est précisément ce qu’il faut arrêter.

    8-Pour cela il faut que le peuple, soit par référendum, soit par la représentation nationale, décide des lois et réglementations. Ce n’est hélas plus le cas. En 1977, par l’arrêt du Conseil d’Etat GISTI sur le regroupement familial, les juges ont fait un putsch. C’est le gouvernement des juges qui fait – ou plutôt empêche de faire – la loi sur l’immigration. Les Français croient vivre en démocratie, ils vivent sous le gouvernement de juges de gauche bénéficiant de la bénédiction des médias de gauche. Le conseiller immigration de Nicolas Sarkozy, Maxime Tandonnet, en a fait une démonstration implacable dans un livre récent où il démontre, page après page, la gesticulation impuissante des politiques et l’omnipotence sournoise des juges (1).

    9-Car tout texte d’importance – loi, règlement, arrêté – est soumis à une censure remontante : du Conseil d’Etat et de la Cour de cassation d’abord, du Conseil constitutionnel ensuite, de la Cour européenne enfin. Tout ce petit monde interprète de manière politiquement correcte des textes généraux.

    10-Ainsi le « droit à une vie familiale » débouche sur le droit à vivre en France pour tout étranger qui y a une parentèle, alors que la vie familiale pourrait se poursuivre dans le pays d’origine. A contrario, un Anglais qui épouse une Australienne n’a pas pour autant le droit de vivre en Australie alors même que les deux pays sont de culture identique. Mais un bi-national franco-algérien qui bénéficie d’un mariage arrangé avec une cousine restée au « bled », lui, pourra immédiatement la faire venir en France.

    11-Dans un autre ordre d’idées le Conseil d’Etat a récemment rendu la lutte contre la fraude aux demandes d’asile quasiment impossible en refusant que soit présumée la mauvaise foi d’individus rendant leur identification impraticable en dissolvant à l’acide leurs empreintes digitales (2).

    Des demandes d’asile sont ouvertes aujourd’hui non seulement pour des motifs prétendument politiques mais aussi « subsidiaires » : femmes risquant une mutilation sexuelle (ce que les immigrées africaines risquent aussi en France), homosexuels susceptibles d’être persécutés dans leur pays d’origine. Pas plus tard que ce jeudi 13 novembre 2014, la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) vient de consacrer un colloque à ce sujet (3).

    12-Et qu’on ne vienne pas nous chanter le refrain sur « la France terre des droits de l’homme » alors que le dissident Edward Snowden qui a dénoncé le flicage mondial de la NSA s’est vu refuser le droit d’asile ! alors que, lui, le méritait sans contestation possible. Minables politiques !

    13-Aujourd’hui il n’y a pas d’autres solutions pour les Français que de renverser la tyrannie des juges pour recouvrer leur souveraineté. Comment :

    - en changeant le préambule de la Constitution pour réaffirmer la suprématie du droit national sur le droit international ;

    - en posant à côté des droits individuels le droit du peuple français à la sauvegarde de son identité, à la défense de son patrimoine paysager et culturel, à la préférence nationale et à la libre affectation de ses ressources collectives ;

    - en supprimant le pouvoir de censure idéologique du Conseil constitutionnel ;

    - en dénonçant les conventions internationales dont l’interprétation rend impossible toute politique migratoire, comme c’est le cas pour la Convention européenne des droits de l’homme.

    14-J’entends déjà les cris d’orfraie : dénoncer la Convention européenne des droits de l’homme, retirer au Conseil constitutionnel son pouvoir de censure idéologique, quel danger ce serait pour les libertés !

    Précisément non ! La France a connu (sauf périodes de guerre) une grande liberté d’expression et d’opinion de 1881 (loi sur la presse) à 1972 (loi Pleven) : loi Pleven tombeau de la liberté d’expression, sarcophage de l’identité française. Depuis, les lois liberticides se multiplient au nom de la lutte contre le racisme (loi Pleven), la mémoire (lois Gayssot et Taubira 1), la lutte contre l’homophobie (loi Perben), sans parler des lois visant à prévenir le terrorisme. La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) ne s’y est pas opposée. Le Conseil constitutionnel, pas davantage. Et les libertés ont régressé.

    15-Ces libertés d’opinion et d’expression, il faut les défendre et même les rétablir comme le demande en ce moment même, à l’occasion de son Université annuelle, le Club de l’Horloge. C’est simple : il faut en revenir au texte original de la grande loi sur la presse de 1881 et la purger de tous ses ajouts nuisibles : saluons ce grand texte et son superbe article 1 : « L’imprimerie et la librairie sont libres », tout au plus pourrait-on ajouter aujourd’hui « et l’Internet ».

    16-Voici une corbeille à papiers et un cadre : la corbeille, pour la Convention européenne des droits de l’homme dépravée par l’interprétation qui en est faite ; le cadre, pour la grande loi sur la presse qui doit retrouver sa pureté originelle.

     Jean-Yves Le Gallou (Polémia, 15 novembre 2014)

    Notes :

    (1) « Au cœur du volcan/ Carnets de l’Elysée 2007-2012 » de Maxime Tandonnet
    (2) Les empreintes inexploitables et les retournements jurisprudentiels
    (3) Réforme du droit d’asile : une accélération du « Grand Remplacement » ?

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  • Feu sur la désinformation... (23)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 :  Djihadistes français, double effet loupe.

    • 2 :  Le zapping d’I-Média.

    • 3 :  CSA, faux ami des parents.
    • 4 :  Notre nouvelle rubrique, Bobard total.
    • 5 :  Dassault ou le silence du Figaro.
    • 6 :  Sciences Po: école de journalisme, école de plagiat.

     

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  • Nous vivons dans un goulag mental...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la présentation par Jean-Yves Le Gallou de La désinformation publicitaire ( Via Romana, 2014), ouvrage publié sous sa direction et regroupant des travaux de la Fondation Polémia.

     

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  • Politique : la force de la violence ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Yves Le Gallou, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à la force, toujours actuelle, de la violence dans la lutte politique...

    Cocktail Molotov.jpg

    Echec de LMPT, victoire des « zadistes » : la force de la violence

    La Manif pour tous a fait descendre dans la rue des centaines de milliers de personnes. C’est une formidable réussite sociétale : à terme, la génération 2013 remplacera la génération 68. Mais c’est un échec politique.

    En interdisant à leurs troupes, le 24 mars 2013, de descendre sur les Champs-Élysées (et en condamnant ceux qui s’y sont retrouvés), les dirigeants de LMPT ont permis le vote de la loi Taubira. En se félicitant de l’absence de tout incident le 5 octobre 2014 (et en collaborant avec la préfecture de police contre les « trublions » possibles), les dirigeants de LMPT ont donné quitus au gouvernement pour ses mauvaises actions ; tout en lui donnant un feu vert pour démanteler le principe d’universalité des allocations familiales. En deux ans, jamais autant de mesures antifamiliales n’ont été adoptées.

    Les « zadistes », les occupants illégaux de terrains menacés par des projets d’aménagement, sont moins propres sur eux que les manifestants LMPT et beaucoup moins nombreux : quelques centaines d’activistes, quelques milliers de manifestants à Sivens, quelques dizaines de milliers à Notre-Dame-des-Landes.

    Mais leurs violences ont débouché. À l’arrêt du projet d’aéroport après l’action des « casseurs » à Nantes. À la suspension du barrage dans le Tarn après la mort de Rémi Fraisse, dans le cadre d’une action pourtant normale de rétablissement de l’ordre par la gendarmerie. Je me réjouis, pour ma part, de ces retraits : en luttant contre l’artificialisation infinie des sols français, les « zadistes » défendent de facto nos paysages et notre patrimoine, et par là même …l’identité de la France. Comme les « terroristes » corses l’ont fait en retardant le bétonnage de leur île.

    Reste que c’est deux poids, deux mesures. Une action bon enfant contre le « mariage gay » devient aux yeux des médias un « débordement violent de l’extrême droite ». Et il devient interdit de contester l’application de la loi Taubira : « une loi de la République » que maires UMP et FN mettent en œuvre scrupuleusement. En revanche, les actions infiniment plus violentes des « zadistes » bénéficient de l’indulgence des médias. Et José Bové les justifie au nom de la « désobéissance civique ». Un terme qui n’est pas sans force et qui rappelle Antigone. D’autant qu’aujourd’hui la démocratie dite « représentative » a été détournée par les lobbys. La conclusion est sans appel. À l’aube du XXIe siècle, la violence illégale, mais parfois légitime, reste un acteur majeur des décisions politiques. On ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs.

    Jean-Yves Le Gallou (Boulevard Voltaire, 6 novembre 2014)

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  • Feu sur la désinformation... (21)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 :  France 2 et M6 : Bidonnages en série.

    • 2 :  LCP, France ô : à quoi sert votre argent ?

    • 3 :  Télévision publique : 300 Intellectuels censurés.

    • 4 :  Le zapping d’I-Média.
    • 5 :  Pas d’incidents pour les zadistes.
    • 6 :  Immigration : Le vrai du faux sur France Info.
    • 7 :  Quand l’Angleterre censure un média russe.

     

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